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Les Perles du Velay, pour rougir de plaisir !

Fraises, framboises, mûres, cassis et groseilles… Une quarantaine de producteurs est regroupée au sein d’un GIE qui fête cette année ses 22 ans d’existence, et dont le siège est basé à Saint-Jeures. Ils ne comptent pas les heures de travail pour fournir des fruits d’une très grande qualité que l’on retrouve notamment sur de grandes tables renommées. Rencontre avec l’un d’entre eux, Julien Bonnefoy.

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans la production de fruits rouges ?

Julien Bonnefoy : Je suis un peu né dedans, car mon père est dans la production depuis 25 ans, sur les terres de son grand-père, à près de 1.000 mètres d’altitude. Un jour j’ai décidé de prendre le relais, au retour d’un voyage. Ça fait 15 ans que j’aide mon père, mais cela fait un an que je me suis lancé là-dedans et que j’ai planté moi-même mes framboisiers. 

Cela demande beaucoup de travail ?

La culture de la framboise nécessite 35 semaines de travail, pour 5 semaines de récolte. Je privilégie la grosse framboise de qualité, dont la culture demande énormément de travail. Sur un terrain de 5.000 m2, 4.000 sont consacrés à la culture de la framboise. Quand la saison des fruits arrive, c’est la récompense de toute une année de travail.

C’était important de rejoindre le groupement de fruits rouges des Perles du Velay ?

C’est intéressant, car comme ils le disent « Seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin ! ». Mais l’intérêt, c’est d’être accompagné. Il y a une structure qui s’occupe de vendre les fruits. Il y a des techniciens qui sont là pour nous aider et nous conseiller. Il y a également des programmes opérationnels pour permettre d’investir notamment dans des plants ou des serres. Je vends une grande partie de ma production au GIE et j’en conserve une partie que je vends sur son exploitation aux gens que je connais.

Des projets ?

Pour le moment, la priorité c’est la production de framboises, mais à l’avenir j’aimerais également me lancer dans celle de la groseille. C’est intéressant par la taille et rien ne presse au niveau de la récolte. J’ai d’autres projets, car j’ai planté une micro houblonnière. Cela me permettra de transformer le houblon et de le vendre, et aussi de créer une micro-brasserie. 

En savoir plus :

Cet article est le fruit d’un partenariat entre le Courrier des Entreprises et Velay Attractivité

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La Rédaction du Courrier des Entreprises

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