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Des volailles d’exception dans le Velay !

Anthony Coffy, est un éleveur passionné. Il exerce son métier dans les règles de l’art à Marminhac, sur la commune de Polignac. Il a d’ailleurs reçu le trophée Fermier d’Or 2018 qui récompense plusieurs années de travail acharné, dans le respect des traditions d’antan. Aujourd’hui sa clientèle est très large, il fournit même de grands chefs cuisiniers comme Jean-Pierre Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil. Rencontre avec un amoureux de la volaille !

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’élevage de volailles ?

Ça m’a toujours plus ! J’ai débuté il y a 7 ans quand je travaillais en usine. Au tout début, j’en avais acheté une quinzaine pour moi, et de fil en aiguille j’ai construit un, puis deux, et trois bâtiments pour en élever beaucoup plus. Aujourd’hui j’arrive à en vivre avec ma femme.

De quelles façons sont-elles élevées ?

Je choisis des races de volailles à croissance lente et que j’élève durant 120 jours pour avoir vraiment du poulet fermier. Je travaille avec des petits lots de volailles. Je veux qu’elles soient jolies et qu’elles aient du goût. Je les nourris sans OGM, avec des farines de maïs, de blé et d’orge de qualité, que je récupère dans une minoterie dans le Cantal. Les volailles sortent des bâtiments tous les jours. Je fais en sorte qu’elles ne soient pas trop grasses, c’est tout un savoir-faire ! J’élève essentiellement des poulets, des pintades, des chapons et des dindes pour les fêtes de Noël.

Quels sont vos clients ?

Je vends mes volailles ici à la boutique, sur les marchés, auprès des bouchers, en grandes surfaces et dans les grands restaurants comme chez Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil. Le fait que des chefs comme lui se servent chez moi, c’est la plus belle récompense, c’est l’aboutissement du boulot effectué dans les règles de la tradition. Ça prouve que la volaille est de bonne qualité ! 

En dehors des volailles, que proposez-vous à la vente ?

Je propose également des œufs de caille, des terrines à base de volaille, des escalopes et des cuisses à la découpe…

Des projets ?

Je veux continuer dans l’optique que je me suis fixé. Je ne veux pas forcément trop de boulot pour continuer à maintenir la qualité des volailles que j’élève. Je ne veux pas des bâtiments remplis de volailles comme on en voit parfois. C’est un travail à plein temps, mais c’est vrai que je ne compte pas mes heures. Il y a l’abattage, les permanences dans les maisons de producteurs, les livraisons…

En savoir plus :

Cet article est le fruit d’un partenariat entre le Courrier des Entreprises et Velay Attractivité

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Frederic Coureau

Journaliste - Modérateur,
Consultant en stratégie éditoriale, production de contenu et marketing d'influence, animateur de clubs économiques
https://www.fredericcoureau.com/

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