Alain Condon produit du miel en Velay

Comment vous est venue cette passion des abeilles ?

Je m’y suis intéressé lorsque j’étais pâtissier il y a un peu plus de 20 ans, grâce à vieux cousin agriculteur qui était passionné par le monde des abeilles et qui avait une quarantaine de ruches. Un jour, j’ai décidé de faire une formation en agriculture bio sur le thème des abeilles. C’est suite à cela que je me suis installé en tant qu’apiculteur professionnel sur la commune de Ouides, où des locaux ont été mis à ma disposition. Je me suis installé ici, à Sanssac-L’Eglise depuis une douzaine d’années.

De combien de ruches disposez-vous aujourd’hui ?

Ma ferme comprend environ 200 ruches. En période hivernale, les abeilles se trouvent sur la commune et dans celles environnantes, d’autres se trouvent dans le Val d’Allier, entre Lavoûte-Chilhac et Brioude, où les températures sont plus clémentes.

C’est un atout d’être installée sur les hauteurs du Velay ?

Oui, car je ne suis pas très loin du Puy-en-Velay et des commodités. Et puis, c’est attractif pour les gens qui veulent se rendre chez moi et qui veulent être dans un endroit tranquille.

Quelles sont les particularités de votre métier ?

C’est une activité qui est extrêmement saisonnière. Elle s’étale principalement du mois de mars au mois de novembre, avec des pics assez forts durant toute la période estivale. Cela nécessite une attention particulière, car depuis une quinzaine d’années, c’est un peu plus compliqué de s’occuper des abeilles, car il y a une pression environnementale assez forte. Pour pouvoir conserver des ruches, cela réclame beaucoup d’attention. Avant, je faisais des marchés l’été et je m’occupais de mes abeilles, mais pas assez à mon goût. Il faut, en effet, faire de l’élevage de reines, faire attention à la nourriture des abeilles, faire face aux acariens comme le Varois et tout cela réclame un peu plus de temps.

Quels types de miel produisez-vous ?

On a la chance d’habiter dans un département situé en grande partie en zone montagne, alors bien sûr on produit du miel de montagne, en montant les abeilles au-dessus de 1.000 mètres d’altitude. On arrive certaines années à faire du miel de sapin, ce qui est extrêmement intéressant. Lorsque je déplace mes ruches en Ardèche, vers le Cheylard, cela permet de produire du miel de châtaignier.

Quels autres produits dérivés du miel fabriquez-vous ?

Je fais des produits transformés avec du miel : du nougat, du pain d’épices, des bonbons et un peu de propolis. Cela permet de faire face à des années un peu plus difficiles, car la production de miel est très aléatoire.

Où peut-on se procurer ces produits ?

On peut se procurer du miel et les produits dérivés chez moi, il suffit de m’appeler auparavant, car je ne suis pas toujours présent sur place. Je suis également présent sur certaines foires, comme celle d’Aiguilhe, mais également la foire bio de Langeac, de Beaulieu et je suis présent aux Fêtes Renaissance du Roi de l’Oiseau, pendant quatre jours au Puy-en-Velay.

Quels sont les stages que vous proposez ?

En période hivernale, je propose de la formation qui s’adresse en particulier aux apiculteurs. Elle est orientée sur la transformation du miel. Je leur explique comment fabriquer du pain d’épices, des bonbons au miel, à la propolis, du nougat, ou bien encore des sablés. Et puis, j’ai construit des petits gîtes qui sont ouverts au grand public principalement de Pâques à Toussaint, surtout en période estivale. Ils peuvent accueillir entre 2 et 4 personnes.

Elles sont indépendantes, mais elles peuvent également découvrir mon activité si elles le souhaitent. J’adhère à l’association nationale « Accueil Paysan », qui permet aux agriculteurs de recevoir des gens sur leur exploitation.

En savoir plus :

  • Alain Condon – COYAC 43320 Sanssac l’Eglise
  • Tél. 04 71 02 72 05
  • www.lesfustesdecoyac.fr
  • Crédit photos : Laurence Lager-Barruel

 

En BREF
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  • Désormais, grâce à l’association Trait d’Union, les spectateurs malvoyants peuvent profiter, en direct, des commentaires de la radio pour les matchs de rugby de l’ASM au stade Marcel-Michelin
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