Orange accompagne la réconciliation des parents et des enfants sur la question du numérique.

Le cyberharcèlement, les bonnes pratiques du numérique, les jeux vidéo, les fake news, le temps d’écran… il faut en parler, avant. Pour que l’usage du smartphone soit plus sûr et plus responsable, Orange œuvre, en tant qu’opérateur de confiance, pour accompagner parents et enfants à travers des ateliers numériques, son «SaferPhone » avec pack de protection enfant, Orange Cybersecure, et son site bienvivreledigital. Nous avons rencontré Vincent Parisot, directeur de la communication et de la RSE Orange Grand Sud-Est, pour nous éclairer sur ces dispositifs et le SaferPhone, disponible à partir du 3 juillet.

Ce début d’été est le moment idéal pour engager une conversation intergénérationnelle bienveillante sur les bons usages du numérique. Vincent Parisot, pouvez-vous nous en dire plus sur ce que Orange apporte comme solutions à cet épisode ?

Vincent Parisot : « Le sujet de fond est que le numérique est un outil formidable, d’ être ouvert sur le monde, d’avoir des informations en simultané et un accès au savoir, équitable pour tous : avant il fallait acheter des encyclopédies et aujourd’hui avec un forfait de quelques euros, on a ouvert l’ensemble de ces contenus.

Le revers de la médaille est que l’accès à cet environnement numérique est à la discrétion des parents, sur l’âge du premier smartphone. On se rend compte que les enfants sont équipés relativement tôt, généralement au passage entre le CM2 et la 6ème. Nous nous sommes posés la question sur comment on accompagne les parents et les enfants au bon usage du numérique et des outils dans le smartphone. »

L’ordinateur a perdu sa prépondérance au profit du smartphone ?

Vincent Parisot : « oui tout se passe sur le smartphone, la présence de l’ordinateur dans la maison est beaucoup moins forte qu’il y a quelques années, une tendance accélérée avec le Covid.

65% des enfants entre 10 et 17 ans utilisent un smartphone, et le chiffre est en progression, ainsi que le temps passé sur celui-ci. Les vacances et week-end, ce sont 4 heures par jour devant l’écran… c’est souvent en miroir avec le comportement des parents.

Malgré les souhaits du gouvernement d’interdire l’accès aux réseaux sociaux avant l’âge de 15 ans, dans la réalité, à partir de 8, 9 ou 10 ans, les jeunes sont sur les réseaux sociaux.

Il y avait une culture assez forte du contrôle parental sur l’ordinateur familial, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui sur les smartphones.

Nous avons commencé à avoir une approche éducative sur ces cibles, en montant un certain nombre d’ateliers, pour décrypter l’info, comprendre ce qu’est une fake news, mieux comprendre ce que sont les écrans, avec des salariés d’Orange, dans nos boutiques ou avec nos partenaires. Aujourd’hui ce sont 500 000 jeunes accompagnés depuis 2021, et nous visons le million d’ici à 2027 (vous pouvez retrouver ces ateliers en ligne en cliquant ICI) »

Nous nous appuyons sur des structures qui accompagnent la population que l’on doit sensibiliser, des associations comme Face Loire (fondation pour l’inclusion –  NDLR) mais aussi en partenariat avec la Fédération Française de Football : cela se passe sur un terrain de foot, en ateliers ludiques. Les animateurs sont formés et on recrée des situations de harcèlement ou de cyberharcèlement au travers du sport. La prise de conscience marche plutôt bien chez les enfants quand ils sont dans un univers sportif et ludique.

Notre deuxième axe important est d’aborder le journalisme avec des ateliers sur les fake-news, décrypter l’info sur les réseaux sociaux, qu’est-ce qu’une source ? faire la différence avec une information sourcée. Nous les avons dispensés  au collège Marc Bloch de Cournon-d’Auvergne auprès de plusieurs classes de 3ème.

Nous avons rassemblé toutes ces bonnes initiatives sur le site bienvivreledigital.orange.fr… tous les ateliers sont gratuits. »

Parlez-nous du numéro 3018, pour les victimes du harcèlement

Vincent Parisot : « Dans le même temps nous collaborons avec e-Enfance, l’association de protection de l’enfance sur Internet, et son numéro 3018 pour les enfants victimes de harcèlement. Nous apportons notre soutien technique pour la mise en place du numéro, qu’il est important de médiatiser. »

Concernant les jeux vidéo, comment ça se passe ?

Vincent Parisot : « Dans les jeux en ligne et en réseau, de type Fortnite ou Roblox, nous avons, depuis plusieurs années, mis en place une « safe zone » qui permet, quand on se sent trop agressé ou trop en tension dans un jeu, de s’y protéger. Plusieurs centaines de personnes en ont profité. »

Quid du « SaferPhone » ?

Vincent Parisot : « Dans l’étape d’après, nous allons un peu plus loin en accompagnant le bon usage du terminal. Nous avons travaillé un écosystème global autour du « SaferPhone » : un smartphone avec, bien évidemment, un forfait appels et SMS illimités, 5 gigas de données, mais surtout des solutions pour protéger les enfants et guider les parents : contrôle parental complet avec gestion du temps d’écran, coupure d’internet et du Wi-Fi à la demande, et blocage de contenus inappropriés… nous avons défini les blocages en paramétrant 43 catégories comme l’âge de l’enfant, les vœux des parents, etc… ce paramétrage peut évoluer au fil du temps.

Cela bloque les sites malveillants et frauduleux, les appels indésirables. Nous avons intégré une Intelligence artificielle de détection des messages toxiques sur les réseaux sociaux (dénigrement, obscénité, haine identitaire, insultes et menaces). Le système détecte le cyberharcèlement, sauvegarde les messages à risque pour constituer des preuves, nécessaires si on veut aller plus loin, et alerte les parents. »

C’est un outil de confiance entre les parents et leurs enfants.

Le SaferPhone et le pack protection enfant seront disponibles le 3 juillet 2025

 

 

 


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Pierre-Edouard Laigo

Directeur et Rédacteur en Chef

Communicant qui aime marier des entreprises de la région


En BREF
  • Le square Beaupeyras, qui remplace le centre associatif de la Glacière à Clermont-Ferrand, sera inauguré le samedi 5 juillet à 11h
  • La nouvelle auberge de jeunesse de Clermont-Ferrand, 64 rue Auger (proche de l’hôpital Estaing) sera baptisé « Auberge de jeunesse Jacques Delors »
  • Suite à la fermeture d’Auchan nord, la ville de Clermont-Ferrand a décidé l’installation d’un marché alimentaire hebdomadaire les jeudis matin de 6h à 13h, sur le parking de l’ancienne médiathèque à Croix de Neyrat… à partir du 12 juin