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L’Arténium de Ceyrat va vivre aux rythmes des maracas !

Pendant les deux semaines qui précèdent les Jeux Olympiques de Paris 2024 , l’Arténium à Ceyrat accueillera les trois délégations cubaine, colombienne et brésilienne de lutte, pour se préparer aux Jeux.

Suite à l’accueil d’une délégation cubaine en septembre 2023, les échanges entre Clermont Auvergne Métropole et le Comité Auvergne Rhône-Alpes de Lutte se sont poursuivis pour accueillir des athlètes désireux de préparer dans des conditions optimales les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui démarrent le 26 juillet.

Cuba, la Colombie et le Brésil sont trois grandes nations qui illustrent bien ce sport de combat.

« Pour permettre aux habitants d’approcher au plus près ces sportifs de haut niveau, un entraînement ouvert au public est prévu le mardi 16 juillet de 10h à 12h, toujours à l’Arténium, à 10 jours du lancement des Jeux Olympiques… Une session d’initiation à la lutte est également programmée dans les espaces verts du Stade Nautique Pierre-de-Coubertin avec des athlètes de l’équipe de France le mardi 23 juillet de 11h à 12h. »

La lutte, sport le plus ancien de l’histoire

La lutte est l’une des pratiques sportives les plus anciennes de l’histoire, si ce n’est la plus ancienne. Des bas-reliefs et sculptures sumériennes représentant des lutteurs ont été trouvées, datant de plus de 3000 avant J-C. La lutte a été également incorporée aux Jeux Olympiques de l’Antiquité, en 708 avant J-C, ce qui confère à ce sport un immense héritage olympique. A cette époque, la lutte est la discipline décisive du pentathlon, puisqu’elle est disputée en dernier et désigne le vainqueur de l’épreuve, qui était le seul athlète couronné des Jeux en ce temps. Dans sa forme moderne, elle se divise en deux disciplines de préhension, la lutte gréco-romaine, héritière directe du sport de l’Antiquité, et la lutte libre, d’origine plus moderne.

Getty image

Les deux styles de lutte ont chacun leurs spécificités. En lutte gréco-romaine, il n’est permis d’attaquer qu’en utilisant les bras et la partie supérieure du corps. En lutte libre, les possibilités d’attaque sont plus variées puisqu’il est possible d’utiliser également les jambes, et de ceinturer le haut comme le bas du corps. 

Cependant le but des deux variantes reste identique ; disputés sur une surface de combat de forme circulaire, les combats durent deux fois trois minutes. L’objectif des athlètes est, sans saisir le maillot de l’adversaire et à mains nues, de coller les omoplates de l’adversaire au sol (c’est « le tombé »), ou à défaut de totaliser le plus de points à la fin du temps règlementaire, par la réalisation de techniques cotées de renversement debout et de retournement au sol.

Du fait de son origine, la lutte gréco-romaine fait partie des épreuves reines dès la rénovation des Jeux Olympiques, à Athènes en 1896. Dès 1908, elle intègre de manière permanente le programme olympique. La lutte libre fait son arrivée plus tard, faisant une apparition aux Jeux de 1904 à Saint Louis, puis s’inscrivant définitivement au programme olympique à partir de 1920, à l’occasion des Jeux Olympiques d’Anvers. A partir des Jeux d’Athènes en 2004, des épreuves féminines entrent au programme olympique, mais uniquement en lutte libre. 

L’ex-URSS mène le palmarès de la lutte olympique, avec 116 médailles dont 62 titres. Elle est suivie par plusieurs autres nations fortes à l’image des Etats-Unis (142 médailles dont 57 titres), de l’Iran, de la Russie, de la Turquie ou encore du Japon, première nation féminine avec 15 médailles d’or sur 24 possibles.

Les épreuves de lutte se dérouleront du 5 au 11 août

Le Courrier des Entreprises souhaite bonne chance aux lutteurs

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Pierre-Edouard Laigo

Rédacteur en Chef
pierre-edouard.laigo@lecourrierdesentreprises.fr
port. 06 59 056 026

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