La société Ezeeplant, basée à Vollore-Ville (63) s’associe avec Greencell du biopôle de Saint Beauzire et l’École des Mines de Saint Étienne pour développer son système de bioépuration de l’air par les plantes et transformer les murs végétalisés en bioréacteur : Le projet Canopée
La bioépuration, comment ça marche ?
Ezeeplant propose déjà des mini-jardins à installer au bureau ou à la maison qui fonctionne selon le principe de phytoremédiation : Une sélection de micro-organismes d’origine naturelle (champignons et bactéries) est installée dans le substrat, et en faisant « ami-ami » avec les plantes a la capacité à la fois de réguler la présence de parasites, capter une large part des matières toxiques présentes dans nos habitats (et bureaux) et de les transformer en éléments de nutrition végétale.
Canopée passe à la taille supérieure
En s’associant avec Greencell pour la fourniture des micro-organismes et de l’école des Mines pour les mesures, la société de Jean-Philippe Martinet fait un grand pas en avant. Son idée est de transformer des murs végétalisés en immenses épurateurs d’air. Le projet Canopée est déjà labélisé Pôle de compétitivité Axéléra et a reçu le soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (pour 219 k€ sur les 500 k€ du projet) et de BPI France.
Ezeeplant conçoit des modules Ezeecell, supports de plantes, par lesquels passent l’air ambiant qui ressortir purifié. Ces modules sont installés dans des rack, et changés 2 fois par an pour profiter d’un deuxième effet bénéfique : la régulation thermique. En effet le système permet, outre d’épurer 450 m3 d’air par heure, de rafraichir l’air sans échange de chaleur (adiabatique) ni consommation énergétique.
Canopée invité aux JO de Paris 2024
L’année prochaine Canopée va bénéficier d’une mise en lumière au niveau mondial en équipant trois bâtiments tertiaires de l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le marché de la bio-épuration de l’air est gigantesque : Rien qu’en France, on compte 230 millions de m2 de surfaces existantes qui pourraient faire l’objet d’un rétrofit, et le marché du neuf peut prévoir son intégration dès la conception, cela s’inscrit parfaitement dans la norme RE2020.
Pour Jean-Pierre Brenas, qui représentait la Région lors de la présentation de cette innovation « C’est la bonne conjugaison entre engagements financiers et réalité du terrain : allier la recherche, la décarbonation et la souveraineté industrielle régionale. Cela prouve que c’est possible des casser les cloisons pour avancer ensemble. »
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