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Deux Auvergnats dans la sélection nationale du Bocuse d’Or 2025 !

Le championnat du monde du meilleur cuisinier de la planète qui se déroule tous les deux ans, lors du salon international SIRHA, rentrera en septembre dans l’étape de la sélection France. Le 8 septembre, au Grand Palais Éphémère à Paris, parmi plus de cinquante candidatures, seuls 6 chefs sont retenus pour cette sélection tricolore. Ils tenteront de décrocher leur place en équipe, composée chacune d’un candidat et d’un commis, et complétée pour la première fois cette année d’un coach. Deux Auvergnats sont à l’honneur : Damien Corneloup de l’Atelier Yssoirien à Issoire et Paul Marcon, du restaurant Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid.

Une première étape pour représenter la France en 2025 au Sirha

Première étape indispensable pour représenter la France lors de la Grande Finale qui se déroulera lors de Sirha Lyon 2025, le concours exige bien plus qu’une grande habileté en cuisine. Les candidats doivent pouvoir justifier d’une solide expérience professionnelle dans le domaine de la gastronomie, souvent renforcée par des participations à des compétitions culinaires.  Parmi plus de cinquante demandes de candidatures, seuls six chefs sont retenus pour s’affronter lors de la sélection tricolore. Ils tenteront de décrocher leur place en équipe, composée chacune d’un candidat et d’un commis, complétée pour la première fois cette année d’un coach.

Depuis sa création en 1987 par Paul Bocuse, figure emblématique de la gastronomie, le Bocuse d’Or s’est imposé comme un événement de renommée mondiale. Bien plus qu’un simple concours, il s’agit d’une véritable vitrine internationale culinaire où engagement, passion, et technique révèlent les plus grands chefs de demain. C’est un tremplin unique pour ceux qui souhaitent accéder à une reconnaissance internationale.

La France, considérée comme le berceau de la gastronomie, possède un palmarès exceptionnel dans la compétition avec pas moins de 8 victoires, dont la dernière en 2021 avec Davy Tissot, permettant ainsi aux chefs lauréats d’accéder à une reconnaissance culinaire internationale. En 2023 lors de la dernière finale, c’est la benjamine du concours Naïs Pirollet qui a représenté la France parmi les 24 pays participants.

Deux épreuves en 4 heures

Les candidats présélectionnés disposeront de quatre heures pour réaliser deux recettes, comprenant une mise-en-bouche et un plateau. Pour cela, un produit commun aux deux épreuves sera à leur disposition : la truite rose. Ce poisson à la chair délicate exige une grande maîtrise technique de la part des chefs, qui pourront explorer une multitude de saveurs pour sublimer ce produit.

Pour la première épreuve, les candidats devront réaliser des mises en bouche en associant la truite rose au chou-fleur. L’épreuve plateau tournera autour de l’association de la truite rose avec la carotte et le fenouil.  Ces légumes sont des produits emblématiques du terroir français. Ils ont été délibérément sélectionnés pour leur accessibilité tant sur le plan économique que dans le respect de la saisonnalité.

Le choix de l’intégralité des produits mis à disposition des candidats est le fruit de discussions entre le Comité d’Organisation et METRO, partenaire historique du concours.

Des candidats motivés

Damien Corneloup qui officie à l’Atelier Yssoirien à Issoire, aux côtés du talentueux Dorian Van Bronkhorst, étoilé depuis 2018 « Une quête et une recherche quotidienne de la perfection, dans le choix des produits frais, dans le goût et le dressage des assiettes. Notre travail consiste à respecter le caractère de chaque produit, de le mettre en valeur, d’apporter une touche de modernité, sans égarement. »

Originaire de la Loire, Damien Corneloup débute la cuisine à l’âge de 14 ans. Ambitieux, confiant et déterminé, il fait ses premières expériences et découvre le monde de la gastronomie auprès de plusieurs chefs étoilés tel que Raphaël Vionnet. En quête de renouveau et afin de découvrir de nouvelles façons de cuisiner, Damien s’envole pour l’Océanie et passe 2 ans entre l’Australie avec Peter Gilmore et la Nouvelle-Zélande avec la cheffe Monique Fiso connue pour avoir remis au goût du jour la cuisine maorie. À son retour en 2021, il reprend son poste de second de cuisine à L’Atelier Yssoirien.

Paul Marcon, du restaurant Marcon à Saint Bonnet-le-Froid, est le plus jeune fils de Régis Marcon, 3 étoiles depuis 2005. Il vient de revenir aux côtés de son frère et de son père dans le restaurant familial après son épisode suédois.

Tombé dans la marmite lorsqu’il était petit, Paul a toujours voulu devenir cuisinier. Compétiteur, à seulement 16 ans il se présente à son premier concours – Worldskills France Finale Nationale – et se place sur la seconde marche du podium. Après avoir fait ses gammes dans plusieurs établissements étoilés lyonnais, Paul Marcon décide de s’expatrier 2 années à Stockholm, au sein du restaurant AIRA* tenu par le chef Tommy Myllymäki. Une expérience qui lui permettra de découvrir la gastronomie scandinave, de mieux connaître son identité culinaire mais aussi de renouer avec la compétition en préparant le Trophée Jean Delaveyne, qu’il remporte fin 2022.

Le Courrier des Entreprises soutient ces deux jeunes chefs dans leur aspiration à faire briller la France.

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Pierre-Edouard Laigo

Rédacteur en Chef
pierre-edouard.laigo@lecourrierdesentreprises.fr
port. 06 59 056 026

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