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Club APM Auvergne Nouveau Monde : Notre futur et la réalité virtuelle !

Le 2 octobre, les dirigeants du club APM Auvergne Nouveau Monde ont accueilli, chez Hall 32, NaomiRoth, Spécialiste de l’impact des nouvelles technologies sur l’humain, de réalité virtuelle et passionnée par l’anthropologie. Naomi Roth a créé en 2016 Virtuality For Reality, une communauté internationale en ligne réunissant des professionnels qui soutiennent l’application des nouvelles technologies pour l’éducation, la santé, et la création de lien social (plus de 1900 membres aujourd’hui).Invitée en 2016 à co-créer un laboratoire d’innovation dans les nouvelles technologies (réalité virtuelle, réalité augmentée, intelligence artificielle) pour une start-up multinationale, elle donne aujourd’hui des conférences en université et s’intéresse en tant que futuriste à plusieurs projets mêlant veille sociale et sciences dures.

La réalité virtuelle (ou Virtual Reality en anglais) est une expression qui désigne les dispositifs permettant de simuler numériquement un environnement par la machine (ordinateur).

Selon les technologies employées, elle permet à l’utilisateur de ressentir un univers virtuel par le biais de ses différent sens : la vue le plus souvent mais aussi le toucher, l’ouïe, l’odorat.

Cependant, la VR n’est ni une nouvelle technologie ni un gadget. Pour s’en convaincre il faut comprendre que Le cerveau reptilien ne sait pas faire la différence entre une expérience réelle et une expérience virtuelle (le virtuel n’existe pas pour lui, tout est expérience).
A partir de là un large spectre d’applications est à explorer qui offre de nombreuses opportunités de développement aux acteurs économiques.

Une mine d’applications au service de l’innovation

Fort de cet éclairage on comprend mieux pourquoi la VR intéresse de plus en plus ceux qui s’emploient à découvrir des domaines d’applications au-delà de l’Entertainment, qui cherchent à comprendre l’influence et l’impact qu’elle exerce sur humain et à ceux qui souhaitent se projeter dans les bonnes pratiques à travers de nombreux et inspirants exemples.

Dans ce sens,Naomi Roth se propose d’éclairer les professionnels qui soutiennent l’application des nouvelles technologies pour l’éducation, la santé et la création de lien social. Son travail auprès d’eux est guidé par ces questions : Comment la réalité virtuelle est-elle en train d’impacter nos cognitions, nos sociétés et nos futurs ? Et vers lequel de ces futurs voulons-nous aller ?

Un média au service de l’humain

Le potentiel de création d’empathie grâce à la VR est grand car elle nous transporte sur place (ou à la place de) et nous offre le contexte.
La VR peut permettre de rapprocher les hommes, combattre la solitude et apprendre plus efficacement. Cela ouvre de nombreuses perspectives que ce soit au niveau de la réinsertion des prisonniers, de l’animation des maisons de retraite, au sein des écoles, et dans le cadre du « learning by doing ».

La VR au secours de la médecine

La VR est plus efficace que la morphine contre les douleurs comme en atteste la distraction thérapie qui a été testée et approuvée sur les grands brulés.
De même on peut pronostiquer sans se tromper que les thérapies de réhabilitation de demain se dérouleront surement à la maison, suite à une prescription de thérapie virtuelle.

Cela concerner aussi bien, la réhabilitation après un AVC, un exercice kinésithérapie, et le traitement des phobies…. Concernant le domaine de psychiatrie on sait depuis 20 ans que l’on peut avoir un impact positif sur les afflictions mentales grâce à la réalité virtuelle (dépression, schizophrénie, boulimie, anorexie, reparenting, rééducation de sa voix intérieure…).

Dans ce domaine, l’impact de l’avatar que l’on utilise est grand (effet proteus) : « Je vais agir en fonction des clichés que je projette sur l’avatar et faire miens les comportements (être plus ou moins gentil, violent, prudent…) »


Les écueils à éviter

Au-delà de ces bénéfices attendus il faut tout de même faire attention au « je crois ce que je vois » car on est capable aujourd’hui de fabriquer des environnements virtuels hyperréalistes, mais aussi de prendre le contrôle de vidéos en direct grâce à un algorithme.

Sachons cependant que l’humain peut s’adapter à cette nouvelle donne (aujourd’hui on ne croit plus aux photomontages du 19éme siècle qui ont abusés de la crédulité de milliers de personnes-cas des fées de Cottingley en 1917).

Nous avons des responsabilités autant comme créateur de contenu (ce que je crée sera consommé) que comme consommateur (« one dollar, one vote »). Nous devons rester éveillés et faire preuve de discernement pour ne pas nous laisser abuser par l’illusion que créé la VR.

A nous de décider d’avoir un impact positif maintenant avec ou sans la technologie (voir les objectifs de développement durable, créés par l’ONU qui tend une main vers les entreprises pour leur demander leur aide et leur apporter de l’aide).

Même un jeu peut contribuer à créer un impact positif si on le créé avec conscience, intention, et que l’on s’entoure des sachant (voir SEA Héro VR devenu la plus grande base de donnée pour combattre la maladie d’Alzheimer jamais créé dans l’histoire de l’humanité, équivalent à a 12000 ans de recherche en laboratoire).

En définitive l’homme est un animal « hackable comme les autres » nous rappelle Yuval Noah Harari. Il est impératif aujourd’hui plus que jamais d’apprendre à se connaitre, particulièrement dans la faiblesse de son libre arbitre (biais cognitif ; intelligence émotionnelle…) afin que les algorithmes ne l’emportent pas sur notre droit à l’auto-détermination.

Naomi Roth, nous invite à prendre également conscience de l’importance de la protection des datas qui sont en train d’éduquer l’intelligence artificielle qui lorsqu’elles nous connaissent mieux que nous, décident à notre place.

Les dirigeants de l’APM, réalisent qu’au cœur de la crise que nous traversons une merveilleuse la VR offre une opportunité de croissance pour leur entreprise, au service des enjeux sociaux et environnementaux, s’ouvrent à eux pour s’en sortir et rebondir.

Un article de  Gilles Flichy,

 

 

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La Rédaction du Courrier des Entreprises

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