Bonne nouvelle : des beaux fruits sans plastique !

Poivrons, concombres, kiwis, mangues… À compter du 1er janvier 2022, ces fruits et légumes, comme une trentaine d’autres produits, ne pourront plus être vendus dans un emballage plastique.

Un milliard d’emballages plastique en moins !

Conformément à la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire de février 2020, dite loi AGEC, il ne sera bientôt plus possible de vendre les fruits et légumes frais non transformés emballés dans du plastique. Alors qu’environ 37% de ces produits sont aujourd’hui vendus sous emballage, cette mesure, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, permettra de supprimer plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année.

Une trentaine de fruits et légumes concernés

Au total, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes (poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carotte, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines) et presque autant de fruits (pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion…).

Un délai de tolérance pour certains produits

Pour les produits présentant un risque important de détérioration lors de leur vente en vrac, le décret prévoit une application progressive de l’interdiction. Les pêches et abricots, les fruits mûrs à point, les graines germées, les fruits rouges, ou encore les légumes « primeurs », c’est-à-dire récoltés au printemps, avant leur pleine maturité, bénéficieront de délais du 30 juin 2023 au 30 juin 2026. Un délai de tolérance de 6 mois pour écoulement des stocks d’emballages est également prévu.

Et pourtant la loi….

Un détail énerve les acheteurs de fruits et légumes BIO : la barquette en polystyrène et le film plastique qui les recouvre. Inutile de s’en prendre au commerçant, quand une enseigne veut vendre des fruits et légumes bio en vrac, en même temps que des produits non bio, elle va devoir obéir à certaines règles et des organismes de contrôle vont venir voir dans le magasin si tout est bien respecté (Ecocert, Veritas).  Dans la charte des produits bio, il y a cette règle : « les fruits et légumes bio ne doivent pas entrer en contact avec les fruits et légumes conventionnels », ils peuvent en effet être « contaminés » par les substances interdites en agriculture bio mais présentes dans les autres produits classiques.

Parce que vous ne faîtes pas confiance aux grandes surfaces (qui me dit que c’est vraiment du Bio ?) et que les grandes surfaces ne vous font pas confiance (qui me dit que ce n’est pas du Bio que vous avez mis dans le sac ?), que ça permet d’augmenter les prix (le Bio c’est bon), et qu’on peut faire de la pub sur l’emballage… et puis il y a le Covid…on n’est pas sorti des ronces !

Les acteurs de la filière peuvent se rapprocher de l’Ademe afin de bénéficier de soutiens dans le déploiement de ces solutions alternatives.

En BREF
  • Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, a annoncé qu’un bal de la Libération sera désormais organisé tous les 27 août, sur la place de la Victoire, pour commémorer la libération de Clermont-Ferrand le 27 août 1944 .
  • Désormais, grâce à l’association Trait d’Union, les spectateurs malvoyants peuvent profiter, en direct, des commentaires de la radio pour les matchs de rugby de l’ASM au stade Marcel-Michelin
  • Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand est la plus importante manifestation cinématographique mondiale consacrée au court métrage. L’édition 2025 présentera 72 programmes incluant des compétitions, des sections jeunes publics et des programmes parallèles : une sélection riche et diversifiée rapprochant et confrontant les univers de cinéastes de tous les horizons. Du 31 janvier au 8 février
  • Sirha 2025 du 23 au 27 janvier à Eurexpo Lyon, le plus grand salon mondial de l’alimentation. En savoir plus