Construire plutôt que détruire

Pendant que des révolutionnaires d’extrême gauche phagocytent une journée de protestation légitime comme aujourd’hui, afin d’installer le chaos, nous travaillons, vous travaillez… parce que nos revenus ne tombent pas tout seuls, nous sommes indépendants, commerçants, sociétés de service, et nous devons aller chercher notre rémunération. Pourtant aujourd’hui des commerçants vont être vandalisés et volés par des hordes de malfaisants bigarrés qui prennent chaque occasions, positives ou négatives, pour se transformer en nuées de sauterelles dévastatrices, et par des milices de black blocs, activistes à la puberté mal gérée… pour quelles raisons se gêner dans cette France laxiste et dont la justice prône le « laisser faire » ? les entreprises vont être freinées et empêchées… cela va-t-il améliorer notre situation à tous ? il est temps de préconiser des solutions qui construisent notre pays plutôt que le détruire.

Il n’est pas de mise ici de parler de politique, même si cette dernière signifie « tout ce qui concerne la vie de la cité ». Quand la politique prend le dessus sur l’économie et qu’elle est la principale responsable des difficultés qu’éprouve l’économie, et plus largement tous les citoyens, il semble opportun d’exprimer un certain nombre de revendications que je glane en vous rencontrant, chefs d’entreprises, artisans, commerçants, professions libérales de notre belle Auvergne.

Il faut bien mettre les pieds dans le plat : notre pays est malade de la technocratie…

Ils ne sont pas élus, pourtant ils sont omniprésents dans la prise de décision publique. Avec Emmanuel Macron au pouvoir, les technocrates vivent un âge d’or, au point d’éclipser des politiques de plus en plus marginalisés. Les hauts fonctionnaires sont de plus en plus nombreux et pondent des normes comme les poulettes des œufs, ils sont formés pour ça. Pour prendre un exemple assez inquiétant, dans l’agriculture les exploitants agricoles se réduisent aussi vite que le nombre de fonctionnaires croît au ministère de l’agriculture : trois fois moins d’agriculteurs = trois fois plus de fonctionnaires.

Sans vouloir jeter l’opprobre, il faut nous demander « pour quelle valeur ajoutée ? »

Coluche disait « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans 5 ans, faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. »

On ne peut pas demander aux entreprises françaises de respecter des normes et importer des produits concurrents qui ne les respectent pas. Je m’étonne de la concomitance des débats sur la loi Duplomb et de l’imposition par l’Europe des accords avec le Mercosur, qui va laisser entrer dans nos réfrigérateurs des produits moins exigeants pour notre santé… C’est la même problématique avec les œufs et les poulets : sous couvert de solidarité avec l’Ukraine, l’Union Européenne est devenu le principal débouché des œufs ukrainiens, sans droits de douane ni contrôle sanitaire (et il ne s’agit pas de sauver des petits aviculteurs, ce sont des grands groupes industriels). Ces choix vont, accessoirement, détruire ce qui reste de notre agriculture.

Depuis quelques temps nos gouvernants, qu’ils soient Français ou Européens, sont plus favorables à la mondialisation qu’à la défense des intérêts de nos entreprises.

Quand les PME payent et que les grands groupes organisent de l’évasion fiscale, il est normal que cela grogne. Quand les grandes fortunes profitent d’allègements fiscaux, et que les taxes augmentent pour la classe moyenne, il est normal que cela grince. On ne peut pas tout justifier avec la « guerre en Ukraine » ; L’inflation sur le prix de l’énergie a, en même temps, mis en difficultés de nombreux artisans et PME, et augmenté les dividendes des entreprises du secteur de l’énergie.

Ensuite je suppose que nous sommes tous d’accord pour payer des impôts quand l’Etat peut nous en justifier l’utilisation… ce qui n’est malheureusement jamais le cas.

Quand le premier ministre (sorti) réclamait 40 milliards d’efforts aux Français, mais qu’en même temps, Bercy prévoyait une augmentation des dépenses de l’Etat de 26 milliards… Nous avons beaucoup de mal à, de nouveau, faire confiance à ce fils prodigue et schizophrène, qui flambe sans compter avec les bijoux de famille.

Nous risquons, à l’instar de la Grèce en 2008, à être cornaqué par le FMI

Restons positifs, notre symbole national, le coq, continue à chanter même les pieds dans la m…