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Remy Vallat, Chambre syndicale des commerçants des marchés de France : « les marchés sont toujours d’intérêt publics ! »

Le commerce non sédentaire est toujours d’actualité ! Avec 600 commerçants dans le département du Puy-de-Dôme et 150 adhérents à la chambre syndical, Remy Vallat Président de la Chambre Syndicale des commerçants du Puy-de-Dôme et du Cantal est formel : « les marchés sont toujours d’intérêt publics ! »

Rémy Vallat est président du syndicat des commerçants non-sédentaire pour le Puy-de-Dôme et le Cantal. Un président qui a « ça dans le sang », son investissement et sa passion lui permettant de tenir ce rôle depuis de nombreuses années.

« Je suis commerçant non-sédentaire en fleurs, arbustes et légumes. Je travaille et je produits avec mes enfants qui ont repris mon entreprise il y a maintenant quelques années. C’est une histoire de famille et cela me motive encore plus. »

« Je me suis engagé dans le syndicalisme commerçant depuis une vingtaines d’années maintenant. J’ai été longtemps trésorier et après je suis devenu président pendant 6 ans. Je me suis permis une petite pause de 3 ans mais j’ai vite repris la présidence depuis 6 ans également. »

« C’est un sacré investissement, il faut avoir ça dans le sang. Chaque année si l’on me demande de me présenter c’est qu’il y’a une raison ».

Les marchés sont toujours d’intérêt publics 

Tout comme Remy Vallat, Monique Rubin (Présidente de la Fédération National des Marchés de France) considère que « Le marché en centre-ville est une chance pour une municipalité. C’est le symbole d’un cadre de vie qualitatif, un pôle pour le tourisme.  Aujourd’hui, on peut dire que le commerce non-sédentaire sert le commerce sédentaire. » (Source LCI)

 « Alors que les marchés ont beaucoup souffert du développement tentaculaire de la grande distribution, de nombreuses communes se sont séparées de leur marché dans le passé. De ce point de vue-là, on peut parler d’une certaine prise de conscience de la part des élus, notamment grâce au plan national « Action cœur de ville ». Je dirais que 70% d’entre eux ont bien appréhendé l’intérêt que peut représenter une activité de cœur de ville et l’opportunité de conserver un marché. D’ailleurs, on assiste à un certain nombre d’évolutions, et d’aménagements en ce sens. Mais dans le même temps, ces derniers doivent veiller à ne pas apporter des modifications dans le cœur de ville qui soient préjudiciables aux marchés. »

Dans le Puy-de-Dôme, les nouveaux résistent ce sont les alimentaires :

« Il y a beaucoup de marchés dans notre région » affirme Rémy Vallat « Nous avons à peu près 600 commerçants sur le département du Puy-de-Dôme et chaque années 150 d’entre eux adhérent au syndicat. Je regrette toutefois que nous ayons assez peu de nouveaux. Il est vrai que les commerçants qui résistent le mieux se sont les commerçants alimentaires. On voit bien que sur les marchés les commerçants de fruits, légumes et autres vendent plus et sont plus régulier que les confections ou autres produits manufacturés. »

 Le nombre de marchés en légère baisse :

« Même s’ils sont encore nombreux sur notre territoire, Il ne se créé pas de nouveau marchés et certains ont même disparus. A une certaine époque je pouvais comptabiliser 100 marchés par semaine, c’était beaucoup. Actuellement, heureusement que nous avons des villes comme Clermont-Ferrand ou Chamalières qui nous aident avec leurs 3 marchés par semaines »

« Je ne pense pas que le problème vienne du pouvoir d’achat, cela influe surement un peu mais ce n’est pas la vraie raison. La grande distribution nous fait concurrence et je pense que nous sommes bien inférieurs à eux en termes de publicités car nous ne disposons pas des mêmes moyens et outils pour réaliser une communication aussi impactante. »

Souvent les mairies ne perçoivent pas la réalité de nos besoins :

« Le problème est que bien souvent les mairies ne comprennent pas trop nos besoins. Ce n’est pas volontaire mais pour faire quelque chose qui dynamise notre activité il faut mettre des moyens financiers en œuvre, ce qui est souvent compliqué.

Nous rencontrons surtout des difficultés au niveau du dialogue. Par exemple, parfois les mairies réalisent des travaux sur des espaces sans que nous soyons consultés. Ce serait pourtant bien que nous soyons consultés en amont et que s’instaure un véritable dialogue entre les deux partis. »

 « Les marchés sont d’intérêt public et c’est toujours d’actualité ! Les marchés permettent d’égayer nos matins. C’est un espace convivial qui permet de communiquer avec son voisin. Il ne faut pas que l’on perde ces moments et il faut continuer à préserver nos marchés. »

 

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La Rédaction du Courrier des Entreprises

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