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J’ai testé pour vous : La télé-ophtalmologie

Non ce n’est pas pour mieux regarder la télé, mais un nouveau dispositif pour pallier le manque croissant de cabinets d’ophtalmologie sur nos territoires… Alors que 60% des Français portent des lunettes, c’est de plus en plus long pour obtenir un rendez-vous. Visite guidée de cette nouvelle solution.

A mon âge, pour renouveler mes lunettes de vue il faut m’armer de patience. Avec plus de 6 mois d’attente, voire une année, avant de rencontrer un spécialiste, je comprends mieux mon titre de « patient ». En attendant mes problèmes de vision ne peuvent que s’aggraver. C’est alors que j’ai appris l’existence depuis un an d’un cabinet de télé-ophtalmologie sur Thiers.

Le concept : une prise de mesures complètes par une orthoptiste, puis transmises à un cabinet d’ophtalmologie sur Lyon pour analyse. Vous recevez l’ordonnance pour votre nouvelle correction dans les jours qui suivent.

J’ai obtenu un rendez-vous en deux jours

Mon ordonnance en poche pour « bilan visuel » rédigé par mon médecin traitant je me rends au cabinet Vision Exploris situé en centre-ville de Thiers. Seulement quelques minutes pour remplir le dossier et me voilà avec une orthoptiste diplômée. Elle réalise l’ensemble du bilan et dépistage visuel : interrogatoire, réfraction, bilan des déséquilibres oculomoteurs, mesure du tonus oculaire, prise de rétinophotographies pour analyser le fond d’œil.

C’était bien utile semble-t-il

Notre vision évolue, et le plus souvent vers le moins bien. Régler rapidement les problèmes avec des verres adaptés évite les maux de têtes et la fatigue oculaire. Pour les grosses pathologies il est important de prendre un rendez-vous avec un ophtalmologue, mais pour le reste cette solution de télé-ophtalmologie permet de désengorger les salles d’attentes.

L’ophtalmologie dans notre région

Une soixantaine d’ophtalmologues dans le Puy-de-Dôme, une trentaine dans l’Allier, une douzaine dans la Haute Loire et le Cantal… soient environ 8.4 ophtalmologues pour 60 000 porteurs de lunettes. Chacun, en moyenne, se partage plus de 7000 patients potentiels… A la vue de ces chiffres on peut comprendre que l’allongement des délais n’est pas près de s’arrêter, d’autant que la durée de formation d’un ophtalmologue est de 11 ans !

Un problème récurrent et exponentiel

La population augmente et vieilli mais le numerus clausus n’augmente pas en proportion… depuis 1972 cette limitation du nombre d’admissions en deuxième année de médecine est aussi le reflet de la capacité d’accueil des formations de santé.

Dans les années 2010, le numerus clausus est très largement contourné par des étudiants français en Belgique, en Bulgarie, en Espagne, au Portugal ou en Roumanie. En effet, s’ils sont diplômés dans l’Espace économique européen, ils peuvent exercer librement en France.

Ce numerus clausus a été supprimé le 20 mars 2019 par les députés de l’Assemblée Nationale. Une sémantique gouvernementale en trompe-l’œil car la filière restera toujours très sélective.

La télé-ophtalmologie, une solution facile

Certains, ne bénéficiant pas de « bonne mutuelle », préfèrent se rendre chez leur oculiste pour leur bilan visuel, mais la visite dans un cabinet d’ophtalmologie reste incontournable en cas de maladie oculaire.

Petite anecdote, le jour de mon rendez-vous le lecteur de carte vitale ne fonctionnait pas… rien n’est parfait… et comme leur site internet n’est pas encore complètement opérationnel il est préférable de prendre rendez-vous sur doctolib.

Au revoir… en mieux

mm

Pierre-Edouard Laigo

Rédacteur en Chef
pierre-edouard.laigo@lecourrierdesentreprises.fr
port. 06 59 056 026

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