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Le courrier des entreprises

Non au sacrifice de notre modèle d’élevage et de la santé des consommateurs !

D’ici la fin du mois de Juillet, le CETA pourrait être ratifié par l’Assemblée Nationale et, suite à l’engagement de la commission Européenne l’accord avec le MERCOSUR, pourrait être acté. Dans un communiqué de presse, la FÉDÉRATION RÉGIONALE DES SYNDICATS D’EXPLOITANTS AGRICOLES AURA s’inquiète fortement de l’application de ces deux traités qu’elle qualifie de nocifs pour l’environnement, dangereux pour la santé des consommateurs… et destructeurs du modèle d’élevage familial et herbager.

Nocifs pour l’environnement, dangereux pour la santé, destructeurs du modèle d’élevage familial et herbager, La FÉDÉRATION RÉGIONALE DES SYNDICATS D’EXPLOITANTS AGRICOLES AURA s’inquiète fortement et le fait savoir dans un communiqué :

  • Le CETA, que le Gouvernement demande aux députés de valider à vitesse grand V pendant l’été, ouvrira le marché européen à 65 000 tonnes de viandes canadiennes issues de bovins engraissés au maïs OGM, aux farines animales et aux antibiotiques utilisés comme activateurs de croissance, au sein de « feedlots » contenant 30 000 bêtes en moyenne.

L’accord avec le Mercosur, ce sont 99 000 tonnes de viandes principalement produites au Brésil, où le système de contrôle sanitaire et de traçabilité – fortement corrompu – a largement démontré son manque de transparence et de fiabilité, qui arriveront, en plus, dans l’assiette des consommateurs européens et français.

Face à cette situation, les agriculteurs de la Région AUVERGNE RHONE ALPES et du MASSIF CENTRAL s’interrogent : pour l’Europe et la France, le libre-échange doit-il primer sur la défense de nos emplois, de nos territoires, de la protection de l’environnement et de la santé ? Le CETA et le MERCOSUR ne sont-ils pas totalement incompatibles avec les engagements pris par le Gouvernement sur ces sujets ?

Enfin, alors que la loi EGALIM prévoit, dans son article 44, l’interdiction de commercialiser toute denrée alimentaire « pour lesquelles il a été fait usage de produits vétérinaires ou d’aliments pour animaux non autorisés par la règlementation européenne ou ne respectant pas les exigences d’identification et de traçabilité imposées par cette même règlementation », la France doit s’opposer, purement et simplement, à ces importations.

En savoir plus :

  • Patrick BENEZIT, président FRSEA Massif Central et COPAMAC : 06 84 24 13 16
  • Michel JOUX, président FRSEA AURA : 06 88 31 69 96
  • Christian BAJARD, coordonateur Berceau des Races à Viande : 06 85 40 21 84
mm

La Rédaction du Courrier des Entreprises

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